Luc Besson crie au vol
Le célèbre réalisateur du Grand Bleu et du Cinquième Élément publiait la semaine dernière une lettre ouverte dans le journal français Le Monde pleine de dures accusations, appelant le visionnement de films téléchargés du "vol caractérisé".
Selon lui, 500,000 films sont téléchargés tous les jours en France, ce qui serait un record du monde.
La lettre, pleine de réthorique enflammée, accuse tout le monde relié au délit de complicité, verse une larme de crocodile pour les "centaines de milliers de salariés qui vivent de ce secteur", et encourage la loi a poursuivre tous ces vilains pirates - M. Besson fait une amusante référence culturelle a Jack Sparrow, le pirate des Caraïbes - comme s'ils étaient des traficants de drogue : il utilise précisément le mot "dealer".
Nous sommes au moment décisif d'une nouvelle interprétation de la propriété intellectuelle. Les vieilles industries de la musique et du film, qui ont peur de voir leurs profits monstres filer entre leurs doigts, s'accrochent de toutes griffes pour arrêter le progrès au lieu d'y participer.
Une réponse des entreprises accusées de profiter du crime n'a pas tardé.
La lettre de Luc Besson sur Le Monde.fr
La réponse des compagnies accusées
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